Témoignage Daniel Mendoza

«Les meilleurs moments de ma vie je les ai passés à l'école « Saints François et Jacynthe Marto». 

Au début, je n'étais pas très habitué à la prière, à la messe, etc. Tout cela était nouveau pour moi car, en fait, j'étais protestant et faisais partie du Mouvement Évangélique. Mais le Collège des Missionnaires Serviteurs des Pauvres m'a beaucoup aidé, il m’a extrêmement aidé ! J’y ai reçu de l’aide en tant que personne, économiquement et aussi dans la recherche de ma religion. En effet, même si, c'est vrai, on nous y enseignait la Doctrine de l'Église catholique, je ne me sentais toujours pas très à l'aise car j'avais encore le doute de si tout cela venait réellement de Dieu.

Beaucoup de temps s’est ensuite écoulé, et petit à petit, avec les enseignements qu'ils m'ont inculqués à l'école et avec les expériences que j'ai eues avec certains frères, j'ai commencé à apprendre. Nous avons parlé de la foi catholique et d'autres religions. Il était logique et cohérent de parler d’autres religions, car il ne s'agit pas d’imposer le catholicisme, mais de le connaître et de faire savoir que nous sommes dans la vraie religion.

Je voulais devenir policier et j'ai donc étudié pendant près de six mois, mais j'ai réalisé que je ne remplissais pas toutes les conditions pour être admins. Alors j'ai fini par m’inscrire à l'Université et maintenant, j'étudie les "Sciences administratives".

Au moment où j'ai quitté l'école, j'étais un peu fou. J'ai perdu le contrôle, parce que je vivais sans règles, sans obligations, je me sentais « libre »... mais en même temps, j'avais un très grand sentiment de culpabilité parce que je me rendais compte de tous les maux que je causais par le péché. Aussi, comme j'étais instruit de tout cela, j'étais conscient de tout le fardeau moral que mes actions impliquaient. J'essayais de l'oublier, mais ce n'était pas si facile. Et oui, je me suis éloigné du droit chemin pendant un moment. Cependant, en visitant le Mouvement et en remémorant la vie antérieure, je me suis rendu compte que, vraiment, que tout ce que je vivais était superficiel, insignifiant et que cela ne m’aidait pas du tout. Alors le fait d’aller à l’école, de prier, de me sentir chez moi, a commencé à me manquer. 

A toutes les personnes qui nous aident, que ce soit beaucoup ou peu, peu importe ! L'important est que cette aide vienne du cœur

Je réitère mes remerciements, car grâce à votre aide, les membres du Mouvement ont pu élever un jeune homme pauvre comme moi, qui étudie actuellement l'Administration d’entreprise. 

Merci à ceux qui ont aidé à sortir tant d'enfants de la pauvreté. Des enfants qui, comme moi, ont survécu au milieu de grandes difficultés. Je remercie beaucoup de gens car grâce à eux, j'ai eu une bonne éducation, de la nourriture et une école avec une grande infrastructure. En fait, les meilleures expériences et les meilleurs moments de ma vie je les ai passés à l'école avec mes camarades de classe, tout cela grâce à ces personnes qui, même avec un grain de sable, ont collaboré pour que le Père Giovanni Salerno ait réussi à créer tout ce monde merveilleux pour nous. 

Aller à l’école et prier a commencé à me manquer